tec-ma | Le rapport à l’argent
1104
post-template-default,single,single-post,postid-1104,single-format-standard,ajax_fade,page_not_loaded,,qode-theme-ver-8.0,wpb-js-composer js-comp-ver-4.9.2,vc_responsive

Le rapport à l’argent

24 Fév Le rapport à l’argent

Comment voyons nous l’argent?

La question est importante.

Elle recouvre de multiples dimensions.

L’expérience nous montre qu’à l’aube de beaucoup de projets, le porteur n’y a pas automatiquement apporté de réponse explicite.

La question nous renvoie d’une part à l’idée que nous avons de notre légitimité.

Du narcissique qui vaudra de l’or par nature avant même de commencer au passionné presque gêné de demander à être payé pour ce qu’il adore faire, en passant par celui qui, paralysé par la peur du rejet, se cache derrière des prix cassés, une foule de situations coexistent.

Nous devrons nous faire une raison et une norme à travers le positionnement de nos prix et la formalisation du moment à partir duquel notre présence aura un coût, ou, plus subtilement, de la quantité de support que nous offrirons avec nos produits.

D’autre part, l’idée de « gagner de l’argent » n’est pas systématique au démarrage de tous les projets entrepreneuriaux.

Il s’agit bien souvent de vivre l’expérience de s’accomplir, de réaliser un rêve ou de faire passer une vision, un message, partager ou diffuser ce qui est pour nous une conviction.

Comme ces missions auront comme véhicule un agent économique, nous devrons apprendre à ne pas avoir peur de faire des bénéfices, voir, qui sait, de devenir fortunés. «L’argent n’a pas d’odeur» dit la sagesse populaire, par contre l’utilisation que nous en ferons pourra lui en conférer des plus tenaces.

A nous de pouvoir conserver nos valeurs en présence de ce liquide si particulier qui peut suivant les mains dans lesquelles il se trouve flamber, fondre ou fructifier.

Si vraiment nous ne pouvons pas nous y faire et que cette matière ne nous intéresse pas, oublions l’argent et pensons en termes de sécurité et de pérennité.

Combien d’années de confort, de soins médicaux, de services, au pire de survie nous faudra-t-il pouvoir soutenir après avoir cessé toute activité?

Non vraiment, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur la question de notre rapport à l’argent.

Qui l’eut crût, il s’agit peut-être même d’un des comportements tacites les plus malsains face à lui.

«Seul celui qui peut se passer de la richesse est digne d’en jouir» Épicure

Patrick Colot

Praticien SR en mgt et organisation

Administrateur TEC-MA